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Québec Cinéma

Plusieurs oeuvres québécoises primées à Toronto

Lundi, 16 septembre 2019

Plusieurs productions québécoises se sont inscrites au palmarès de la 44e édition du Festival international du film de Toronto. Antigone le nouveau film de Sophie Deraspe, présenté en première mondiale, a reçu le Prix du meilleur long métrage canadien de fiction. Le jury, composé de la directrice du cinéma à la ville de Toronto et ancienne programmatrice Magali Simard, de la conservatrice du Musée des beaux-arts de l'Ontario Devyani Saltzman, et de l’auteure autochtone Alicia Elliot, a tenu à préciser qu’« Antigone est un film tout à fait singulier et une œuvre cinématographique galvanisante. Traitant avec force de la réalité contemporaine de l’immigration au Canada par le biais de la tragédie grecque, Deraspe a su créer un humanisme magnifique sur l’écran. Il est impossible concernant le jeu de l’actrice Nahéma Ricci de ne pas faire référence à Jeanne d’Arc de Renée Falconetti ».

Antigone, qui sort en salle le 8 novembre après une présentation en première québécoise au FNC, relate l’histoire d’Antigone, une adolescente brillante qui verse du côté de la criminalité en aidant son frère à s’évader de prison. L’étau se resserre sur elle à mesure qu’elle affronte l’autorité : la police, la justice, le système pénal et le père d’Hémon son petit ami. Malgré la peine qu’elle encourt, Antigone demeure fidèle à son propre sens de la justice et gagne ainsi l’adhésion d’une jeunesse qui s’exprime à travers les réseaux sociaux et les manifestations colorées. À un avenir que l’on tente de lui marchander, Antigone renvoie l’amour et la loyauté envers sa famille.

Un autre long métrage québécois est reparti de Toronto avec un prestigieux prix en poche. The Twentieth Century, la fable délirante de Matthew Rankin, a eb effet reçu le prix du meilleur premier long métrage canadien. Le film nous transporte à Toronto, en 1899, où le jeune politicien Mackenzie King rêve de devenir premier ministre du Canada. Dans sa quête de pouvoir, King devra satisfaire les attentes de sa mère impérieuse, les fantasmes violents d’un gouverneur général belliqueux et l’idéalisme utopique d’un québécois mystique. Le film sera présenté au FNC et sortira en salle en décembre.

Du côté des courts, le Québec est reparti avec deux récompenses, soit le prix du meilleur court métrage canadien, remis à Delphine de Chloé Robichaud (Sarah préfère la course, Pays). Court-métrage adapté du conte urbain de Nathalie Doummar, Delphine retrace l’évolution d’une jeune fille libanaise qui se révolte à sa façon contre l’intimidation à laquelle elle fut soumise à l’enfance. ,Enfin, signalons que le film Physique de la tristesse, Theodore Ushev (Vaysha l’aveugle) a reçu une mention honorable. Selon les informations fournies par l'ONF, le film retrace la vie d’un inconnu naviguant à travers ses souvenirs de jeunesse en Bulgarie, lesquels le ramènent à la mélancolie et au déracinement croissants qui plombent son existence d’adulte au Canada.

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