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Québec Cinéma

Quelques films pour se souvenir de 2015

Mardi, 29 décembre 2015

Avec plus de soixante longs métrages sortis en salles, on peut dire que la production québécoise en 2015 aura été, une fois de plus, très abondante. Drames, comédies, documentaires de société ou essais expérimentaux, la palette de nos artistes et artisans se sera de nouveau fait remarquer par sa diversité et sa richesse.

Sans vouloir établir un palmarès des "meilleures" oeuvres de 2015, nous avons sélectionné quelques films représentatifs de la production de l'année écoulée qui auront marqué les esprits à la fois grâce à leurs qualités, mais aussi par le succès rencontré lors des projections publiques faites dans le cadre de la Tournée du cinéma québécois. Si vous les avez ratés, sachez que ces films sont tous ou presque disponibles en DVD et/ou en VOD.

Bravo à Maxime Giroux, notre représentant canadien pour les Oscar, qui nous offre avec Félix et Meira une oeuvre sensible et délicate dont l'histoire d'amour a des valeurs tout aussi universelles que bienfaitrices. Sorti en début d'année, ce regard tendre sur l'autre nous habitera encore pour longtemps.

Sophie Deraspe a été vue deux fois cette année sur les écrans avec des oeuvres bien différentes. Avec son documentaire Le profil Amina, elle nous livre une salutaire réflexion sur l'amour au temps d'internet qui porte elle aussi un message de tolérance et de respect sur l'altérité. Tourné dans des conditions hivernales superbement photographiées par Philippe Lavalette, Les loups (le film d'ouverture des 33es RVCQ), parlait lui aussi de tolérance et de compréhension de l'autre, un thème très prisé par nos cinéastes ces temps-ci.

Les années soixante ont été au coeur de bien des révolutions au Québec. Deux très beaux longs métrages sont retournés dans le passé pour illustrer les mutations marquantes de cette période de notre histoire. Corbo de Mathieu Denis retrouvait les origines du FLQ, tandis que Léa Pool illustrait avec La passion d'Augustine le rôle tenu par un petit couvent de Région dans l'éducation musicale des jeunes filles. Entre guerre civile et Révolution tranquille, le passé récent du Québec ne cesse de fournir un terreau fertile à nos scénaristes et cinéastes. Pour notre plus grand bonheur.

Comme toujours, l'automne a été chargé pour les distributeurs. Plusieurs films québécois sont sortis au dernier trimestre, marqué par la tenue des élections fédérales. Sorti une semaine avant le scrutin, Guibord s'en va-t-en guerre nous plongeait dans le quotidien d'un député fédéral en pleine tourmente électorale. Un jeune haïtien fraîchement débarqué mettait toute sa naïveté et sa fougue idéaliste pour lui venir en aide. Une fois de plus Falardeau nous a étonnés par son scénario truffé de fantaisie, de rires et de poésie. Le public a répondu présent.

Le bruit des arbres, première oeuvre de François Péloquin, Les démons, également un premier long pour Philippe Lesage ou Les êtres chers d'Anne Émond. Les soubresauts de l'enfance et de l'adolescence auront été portés trois fois à l'écran cette année. Ces trois films charismatiques évoluent autour de cette période charnière de notre vie. Ici, les valeurs familiales, les tensions et les démons intérieurs se livrent bataille, sous l'oeil observateur de cinéastes prometteurs.

L'année 2015, riche et haletante, pour ne pas dire mouvementée, est donc terminée.

Alors, tournons-nous vers 2016, qui s'annonce déjà tout aussi passionnante!

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